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Journal de J.

18 février 2006

"samedi 18 février 2006"

J'ai mal dormi, encore une fois je me suis réveillé en pleine nuit (vers 04h45). Cela fait plusieurs nuits de suite que cela m'arrive, toujours à la même heure... c'est étrange, j'en viendrais presque à soupconner la présence d'un quelconque fantôme. J'ai fait bonne contenance devant Ariane, bien que le manque de sommeil me fasse la tête lourde, comme une gueule de bois au mauvais vin blanc. Avec même le goût acre des mauvais lendemain de vin dans la bouche... impression étrange. Je dors mal chez Ariane, ce bivouac constant, cette activité incessante, cet esprit hall de gare m'énerve au plus haut point. J'y retrouve parfois cette ambiance internat que j'aimais en prépa, mais je crois avoir passé l'âge... j'ai besoin d'un certain confort bourgeois. Puis, j'ai passé un petit moment avec Charles... ballade habituel : Gibert disque, Gibert livre, puis café comptoir et librairie BD. Rythme immuable pour discussion sans cesse répétée... J'avais la tête à mes problèmes et j'ai put lui sembler distant. J'aime bien la compagnie de Charles, il me repose... il parle et n'écoute pas ce que je luis dis, je n'ai donc pas à parler... c'est bénéfique, cela me permêt de doucement glisser dans une forme d'atonie douce et réparatrice ! Par contre, c'est embêtant d'avoir un ami et de ne rien pouvoir lui dire... le peu qu'il écoute de mes humbles confessions, il ne le comprend pas ! Retour chez Ariane, elle squatte avec un certain Pierre ! Elle me fait tout une scène, me sentant distant... évidemment que je le suis, j'ai tant de soucis et de préoccupations ! Engueulade au Franprix de la rue de la Folie Méricourt. Dans un coin, entre les jus de fruit et les bières... Je pars contrarié, vraiment contrarié, mais l'air frais de la rue me fait un grand bien. Je remonte le terne boulevard Voltaire, je tente vaguement de lire mon libé dans le métro, mais rien n'y fait... j'ai la tête dans cette histoire de plus en plus bizarre que je vis avec Ariane. Même en faisant quelques courses au Monoprix je repense à tout cela... ça tourne dans ma tête, ça craque... étrange cette impression : se dire qu'il faut quitter une personne et être retenu par on ne sait quel lien ! Je vais devoir réfléchir à tout cela : cette hiistoire devient un problème qui s'ajoute aux autres... un de plus sur un page déjà bien remplie ! Parfois, j'aimerais trouver la jeune fille brune que j'ai connu il y a longtemps ! Une forme d'innocence primitive... originele !
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